C’est le jeudi 19 octobre que se tiendra au Caire une réunion des représentants du groupe COMESA (1) avec Ahmad Ahmad, le président de la Confédération africaine de football (CAF), afin d’étudier les raisons du retard accusé par la mise en œuvre de certains engagements pris par la nouvelle direction de la CAF lors de la campagne de l’élection présidentielle. Notamment celui de réviser les contrats commerciaux signés par l’institution, et plus particulièrement les droits de diffusion des grandes compétition continentales, accordés en violation des règles de la concurrence, au groupe français Lagardère Sports, par l’ancienne direction de la CAF dirigée alors par le Camerounais Issa Hayatou.
Avec particulièrement des procédures d’appels d’offres publiques à long terme d’une durée inhabituelle de 12 ans. Ce qui est très dommageable pour une concurrence saine et protectrice des intérêts du football africain. Pour mémoire, le COMESA a été le premier a dénoncer cette situation et à appeler la CAF à prendre des actions immédiates pour rectifier ces contrats sous peine de devoir faire face à des sanctions légales y compris financières pouvant représenter jusqu’à 10% de la somme totale de le vente des droits. Des sources proches du dossier soulignent que la COMESA est inquiète de constater que le président Ahmad Ahmad n’a pas tenu sa promesse de réviser ses contrats voire même de les annuler. Aucune action sérieuse n’a été entamée pour traiter cette affaire depuis son élection en dépit des poursuites judiciaires engagées par le COMESA en mars dernier contre l’ancienne direction du football africain. Le COMESA pourrait envisager d ‘en faire de même avec la nouvelle équipe à la tête de la CAF si celle-ci ne montre pas sa volonté de remettre en cause les contrats passés avec le groupe Lagardère. Affaire à suivre.
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(1) Marché commun de l’Afrique orientale et australe