Augustin Senghor, président de la Fédération sénégalaise de football (FSF), fait partie des cinq candidats officiellement engagés dans la course à la succession d’Ahmad Ahmad, lui même candidat, à la présidence de la CAF. Il faut rappeler que le 12 novembre était la date limite du dépôt des candidatures alors que l’officialisation de la liste aura lieu le 11 janvier. Le dirigeant sénégalais, qui est également avocat, maire de Gorée et président du club de sa ville a annoncé qu’il dévoilerait son programme qu’il qualifie « d’ambitieux et innovant » la semaine prochaine à Dakar.
Mais lors d’une première conférence de presse, il a affirmé : “Je suis prêt à répondre à l’appel de l’Afrique et de son football, pour un challenge exaltant et de dimension continentale. Je suis prêt à le relever avec l’intime conviction qu’il faut créer une dynamique positive, symbolisée par un comité exécutif solidaire et travaillant dans l’intérêt du football africain”. Le boss de la FSF fait la promesse d’une gouvernance différente et rappelé qu’il s’est engagé parce qu’il a déjà reçu le soutien et les encouragements de plusieurs dirigeants de fédérations et de ligues professionnelles africaines : ” La CAF est à la croisée des chemins, on veut rebâtir cette maison pour sortir des difficultés malgré le travail d’Ahmad. La CAF a besoin de modernisation et de stabilité et je pense être celui qui peut apporter ces changements ».
Sur sa route vers la présidence de l’institution faîtière du football africain, Augustin Senghor trouvera le Malgache Ahmad Ahmad, le titulaire de la chaire, l’Ivoirien Jacques Anouma, ex-président de la Fédération ivorienne, le Mauritanien Ahmed Yahya, boss de la FFRIM, et le richissime sud-africain Patrice Motsepe propriétaire t président des Mamelodi Sundonws, l’un des plus prestigieux clubs du pays arc en ciel et du continent .
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