Cela faisait quinze ans que le Maroc n’occupait plus un poste au sein du gouvernement de la Confédération africaine de football (CAF). Une anomalie, selon les Marocains,réparée depuis jeudi avec l’élection de Fouzi Lekjaa, au bureau exécutif. Une élection assurée au détriment de son homologue de la Fédération algérienne de football (FAF), Mohamed Raouraoua. Indirectement, c’est également une douce revanche contre l’ancien président Issa Hayatou qui avait chercher à humilier le football marocain après l’affaire de la CAN 2015.Fier de sa performance, le président Fouzi Lekjaa a estimé que ce n’était qu’un juste retour des choses : » On a réussi à convaincre les collègues présidents des fédérations africaines d’un projet qui tourne autour du développement du football au niveau du continent où il y a beaucoup de potentiel, a-t-il confié au quotidien Le Matin, je pense qu’on e au début d’un processus qu’il faut continuer avec beaucoup du courage. Je crois que le Royaume du Maroc mérite mieux au sein des instances internationales et continentales ».
Par ailleurs, le patron du football chérifien estime que ce n’est que le début du chemin de l’influence: » Aujourd’hui, on a franchi une belle étape en ayant cette place au niveau du comité exécutif. On va négocier un positionnement qui sera à la hauteur de notre pays. Cela va nous donner l’occasion d’être présents au niveau des commissions qui œuvrent et gèrent le football continental. Je pense que tout cela constituera autant d’atouts qu’il faut exploiter pour le bien du football marocain évidemment et du football continental de manière générale ». Il faut rappeler que le Maroc a reçu ces derniers mois tous les dirigeants qui comptent sur le plan international: visite de Gianni Infantino (FIFA) ainsi que celles de l’ancien et du nouveau président de la CAF, en l’occurrence Issa Hayatou et Ahmad Ahmad.
@ Cheikh Mabele