Trois jours après la désignation par la Confédération africaine de football (CAF) du Gabon comme pays organisateur de la CAN 2017, l’Algérie n’a toujours pas digéré son échec. Le ministre algérien de la Jeunesse et des Sports est revenue longuement sur cette mésaventure en dénonçant les incohérences de la CAF: « Tout s’est joué d’avance. Il n’y a pas eu de transparence dans la désignation du pays hôte de la CAN-2017 » a tranché Mohamed Tahmi, qui était l’invité du Forum de l’Organisation de la presse sportive algérienne.
Avant d’ajouter: »Certes nous avions eu auparavant des échos que le Gabon allait être choisi comme pays hôte, mais nous avons tenu à rester dans la course, après avoir réagi puis reçu des garanties de la CAF que le scrutin allait se dérouler dans les règles. Finalement ça n’a pas été le cas » Le dirigeant algérien a utilise des mots forts pour évoquer ce qui s’est passé au Caire: « Aujourd’hui, nous sommes pris dans un sentiment de révolte. On a été abusé. Mais on n’a pas de regret d’être allé au bout de l’opération parce que notre démarche a mis à nu un dysfonctionnement au sein de la CAF concernant l’attribution de l’organisation des compétitions continentales.” Le ministre attend enfin de la Fédération algérienne de football (FAF) de réagir en “usant des moyens légaux, dans les respects des lois et de l’éthique.” A l’aune de cette prise de position, l’Algérie semble entrer dans une phase de dure opposition Issa Hayatou, l’homme qui fait la pluie et le beau temps dans l’espace du football africain.
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