Georges Leekens est réputé pour son côté volubile et sa passion pour la communication et le fait d’être devenu le sélectionneur de l’Algérie et donc employé d’une Fédération où l’on aime avoir le contrôle du discours ne l’a pas changé. En quelques jours, il a donné deux longs entretiens, le premier à la Radio nationale et le deuxième au magazine parisien Jeune Afrique. Cette fois, il a donné quelques indices sur son ambition pour les Fennecs pour la CAN 2017.
Théoriquement il veut la gagner… si certaines conditions sont réunies et en tenant compte des impondérables propres aux compétitions africaines : « Moi, je joue pour gagner. Nous irons au Gabon avec l’objectif d’aller le plus loin possible, a-t-il confié, mais je sais, par expérience, qu’en football tout peut arriver. Le meilleur comme le pire. En 2015, avec la Tunisie, nous avions été éliminés par la Guinée équatoriale (1-2) à cause d’un penalty imaginaire. Cette année, l’Algérie aura comme adversaires le Sénégal, une des meilleures équipes d’Afrique, une très bonne Tunisie, et le Zimbabwe, qui n’est pas facile à manœuvrer. Notre réussite passera par une très bonne préparation. Par une implication totale, de tous les instants. La préparation débutera avec les locaux fin décembre, puis tout le reste de l’effectif à partir du 2 janvier. Mais, dès aujourd’hui, je vais voyager en Europe pour aller voir des internationaux. Et aussi certains joueurs qui pourraient intégrer prochainement la sélection ».
Cette ambition affichée, même si elle est corsetée par des conditions, va sans doute rassurer un peu le président de la Fédération algérienne de football. Mohamed Raouraoua n’aurait, semble-t-il pas apprécié que le technicien répande l’idée qu’il n’y aurait aucun contrat d’objectif pour la CAN 2017 dans le contrat qu’il a signé jusqu’en 2019.
@Cheikh Mabele