A l’occasion du premier anniversaire de la victoire de l’Algérie en Coupe d’Afrique des nations disputée en Egypte, le sélectionneur des Fenencs, Djamel Belmadi, a accordé u mon entretien vidéo au site officiel de la Fédération algérienne de football (FAF). Entre autres sujets passionnants, il s’est attardé sur le quart de finale face à la Côte d’Ivoire (1-1 4 Tab 2) ) qu’il a estimé comme le tournant de la compétition et sans doute le match le plus accompli réalisé par son équipe.
Le match qui a à évidence révélé le nouvel état d’esprit de ses joueurs. Un esprit de vainqueurs : » Moi ce que je retiens de ce match, a confié l’ancien joueur de Manchester City, c’est une Algérie très forte. Si on marque le penalty de Baghdad Bounedjah, c’est un match qui finit par un gros score de 4-0 ou plus, parce qu’on le dominait. J’ai vu l’équipe de Côte d’Ivoire où les joueurs se blessaient, où les joueurs avaient peur, où l’équipe était regroupée sans que ce soit l’impression d’une stratégie ou un plan de jeu. On les a acculés dans leur camp, on les a dominés. Ça pour moi, de l’extérieur, je me dis on a franchi un palier. On est de nouveau cette Algérie crainte par ces équipes, et ça pour moi c’était un grand motif de satisfaction. Après la fin de la rencontre, j’ai clairement signifié aux joueurs qu’il fallait passer par ce genre d’épreuve difficile pour espérer remporter le sacre. Depuis le début du tournoi jusqu’à la finale, chaque match avait sa propre histoire ».
La leçon avait été reçue cinq sur cinq par la bande à Riyad Mahrez qui affrontèrent avec la même rigueur et la force de conviction les deux derniers matches contre deux autres gérants africains : le Nigeria (2-1) en demi-finale et le Sénégal (1-0) en finale. C’était l’acte de naissance d’une grande équipe dans la chaleur des bords du Nil.
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