L’organisation de la phase finale de la CAN 2019 a été retirée au Cameroun à l’issue de la réunion du comité exécutif de la Confédération africaine de football. C’était couru. Cent effet, cela fait quelques mois que la CAF tournait autour du pot au rythme des rapports fournis par les commissions d’inspection dont le contenu était à l’évidence inquiétant sur les capacités de Yaoundé d’être au rendez-vous le jour « J »; C’est-à-dire au moins de juin 2019.
Hors la question de la construction des stades et des sites d’hébergements, loin d’être réglé, ce qui inquiète encore plus l’institution faitière du football africain c’est la question de la sécurité. La situation au Cameroun est en effet très tendue car ce pays d’Afrique centrale subit des attaques persistantes des djihadistes de Boko Haram dans le nord du territoire sans compter le conflit en cours entre l’armée et des séparatistes dans les deux régions anglophones du pays. Cette situation n’inquiétait pas que la CAF, la FIFA aussi a fait savoir que c’était une de ses préoccupations.
En attendant les détails de la décision prise à Accra, on sait que la CAF va devoir lancer un appel d’offres express (une quinzaine de jours ) pour désigner le pays qui prendra la relève du Cameroun. Le nom qui revient le plus souvent est celui du Maroc. L’un des rares pays du continent capable de se mettre en situation en quelques mois. Comme il l’avait fait en janvier 2018 pour organiser (avec succès) le CHAN alors qu’il venait d’ère retiré au Kenya. Les autres candidats possibles sont : l’Egypte, le Ghana et l’Afrique du Sud. Ces trois pays ont respectivement organisé l’événement en 2006, 2008 et 2010.
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