Dès que la Confédération africaine de football (CAF) a annoncé qu’elle retirait au Cameroun l’organisation de la CAN 2019, tous les regards se sont tournés vers le Royaume chérifien comme un candidat crédible à la reprise du dossier. Le pays est fin prêt depuis longtemps et ses compétences ont été renforcées dernièrement par sa candidature à l’organisation du Mondial 2026 qui lui a échappé in fine au profit du trio Etats-Unis, Canada, Mexique. A l’heure ou l’on rédige cet article le Maroc ne s’est pas officiellement déclaré mais cela ne saura tarder. La CAF se donne un mois pour désigner le pays organisateur. En tout cas, le Maroc a déjà reçu le soutien de l’union nord africaine de football (UNAF) tout comme celui de ‘Egypte, si influente sur le continent.
En cas de succès du dossier marocain, la presse marocaine croit savoir que six stades seront retenus pour un tournoi à 24 équipes En l’occurrence le complexe sportif Mohammed V de Casablanca (45.891 places), le Stade Ibn Batouta (45.000 places), le stade Adrar d’Agadir (45.480 places), le stade du Prince Moulay Abdellah de Rabat (68.000 places), Grand Stade de Marrakech (45.240 places) et le Grand Stade de Fès (45.000 places) ». Par ailleurs au soir même de l’annonce du désaisissement su Cameroun, Hervé Renard, interrogé par la chaine qatarie BeIN Sports estimait que le pays des Lions de l’Atlas est prêt à relever le défi : « Le Maroc, en termes d’infrastructure, est prêt. Après, il n’y a encore rien de décidé. Ce n’est pas le Maroc qui a été désigné. J’espère que ça le sera même si ça rajoutera de la pression supplémentaire, mais la pression on vit avec ça. C’est ce qui nous fait avancer? ». Ce serait aussi une véritable occasion pour le Maroc de remporter, 42 ans après le deuxième titre continental de son histoire et à son sélectionneur de faire une incroyable passe de trois après ses triomphes avec la Zambie en 2012 et avec la Côte d’Ivoire en 2015.
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