Egypte- Côte d’Ivoire, c’est d’abord l’histoire d’une affiche éternelle en Coupe d’Afrique des Nations. Au moment de descendre sur le terrain, les équipes se croiseront pour la onzième fois depuis 1970, un record hormis à la CAN 90 en Algérie face à une équipe B, les Eléphants n’ont jamais battu les Pharaons. Défaites en 1970 (3-1), en 1974 (2-0), en 1980 (2-1), en 1984 (2-1), en 1986 (2-0), en 2006 (3-1) et en demie 2008 (4-1). Par deux fois, ce choc s’est terminé aux tirs au but : en 1998 à Ouaga (0-0, 5 à 4 pour l’Egypte), enfin en finale de la CAN 2006 0-0, 4 à 2 pour la Côte d’Ivoire).

Bref, les statistiques ne plaident pas en faveur des Ivoiriens. Sauf que l’Egypte n’a pas particulièrement impressionné au 1er tour de la CAN camerounaise : à peine deux buts marqués (1-0 vs Guinée Bissau, 1-0 vs Soudan) et l’impression que les hommes de Carlos Queiroz n’ont pas trouvé leur rythme. Si l’on ajoute le fait qu’au Caire, les supporters du Ahly souhaitent une élimination rapide pour que les joueurs regagnent la capitale rapidement afin de prendre part à la Coupe du monde des clubs, l’on ne peut pas affirmer que l’opinion publique égyptienne soit pleinement derrière sa sélection.
Ce qu’a d’ailleurs déploré Mohamed Salah en conférence de presse, regrettant que le public privilégie désormais Ahly ou Zamalek, dans cette ère des réseaux sociaux. L’Egypte, si elle aligne un onze de départ similaire à celui contre le Soudan -sans Ahmed Zizo- doit s’apprêter à souffrir dans ses couloirs avec Omar Kamal et Ayman Ashraf, face à Gradel à Pépé. Le duel Hegazy-Haller sera également scruté. Quant à Mohamed Salah, quelle sera sa position ? Electron libre ou bien couloir droit ? Il est apparu plus disponible et donc, plus dangereux lorsqu’il était libéré des contingences dans le couloir droit. Réponse dans quelques heures…
@Samir Farasha