Sélectionneur des Mourabitounes A et de l’équipe locale, Amir Abdou avait atteint les quarts de finale du CHAN en Algérie l’an passé, battu de justesse par le Sénégal (0-1), futur lauréat.
Huitième de finaliste de la CAN 2021 au Cameroun lorsqu’il était sur le banc des Coelacanthes des Comores, le coach mauritanien n’a pas caché sa motivation à l’idée de disputer son deuxième huitième, le premier dans l’histoire de la Mauritanie.
» Cela fait deux ans et demi que je travaille avec la Mauritanie et je suis fier de ce que nous avons accompli jusqu’à présent, a-t-il expliqué dans un entretien à CAFonline.
C’est grâce au travail acharné des joueurs qui sont allés battre l’Algérie pour que nous puissions nous qualifier. Je ne pouvais pas y arriver tout seul, c’est donc un honneur pour moi.
Personne ne pensait que nous pourrions nous qualifier dès la phase de groupe, mais nous l’avons fait, nous ne baissons pas les bras, nous allons continuer. Seul Dieu le sait, pour l’instant, je me concentre sur les huitièmes de finale et nous verrons plus tard « .
Expérimenté, depuis ses débuts en tant que sélectionneur avec les Comores en 2014, Amir Abdou a cru très vite au potentiel de son équipe, pour sortir de la phase de groupes.
» J’ai dit que ce qui s’était passé avec les Comores pourrait se répéter avec la Mauritanie, mais personne n’a cru en nous et, en fin de compte, nous nous sommes qualifiés « .
Au passage, les Mourabitounes ont remporté leur tout premier match dans une CAN, après deux participations sans le moindre succès.
Sur les Requins Bleus, Abdou se montre volontiers prolixe : » Le Cap-Vert est également considéré comme un outsider. Tout ce que je peux dire, c’est que nous allons nous préparer en conséquence. Il est donc important pour nous de rester calmes. Personne ne pensait que nous pouvions nous qualifier « .
Ambitieux, le boss des Mourabitounes voit plus loin que ce huitième historique : » L’objectif est de rester humble et de faire en sorte d’aller le plus loin possible, de passer cette phase à élimination directe, d’entrer dans l’histoire et d’apporter de la joie au peuple mauritanien ».
Pas question pour lui de s’arrêter en si bon chemin. Battue (1-0) dans le temps additionnel par le Burkina Faso sur un penalty bêtement concédé, également battue (3-2) par une fringante Angola, la Mauritanie et son sélectionneur envisagent l’avenir avec optimisme. Sur ce qu’elle peut proposer dans le jeu, l’espoir lui est permis.
@Samir Farasha