L’organisation désormais plus que probable du Mondial 2022 en novembre et décembre aurait des conséquences sur celle de la CAN 2023 prévue en Guinée aux dates traditionnelles, c’est-à-dire en janvier et février. Lors de l’ultime réunion de la task-force tenue à Doha (27 février), le secrétaire général de la FIFA, Jérôme Valcke, avait laissé entendre qu’il y avait un accord avec la CAF pour reporter la CAN 2023 au mois de juin. La réaction du gouvernement guinéen n’a pas tardé à tomber: » Nous ne pouvons pas accueillir la Coupe d’Afrique en juin, qui coïncide avec la saison des pluies chez nous », a déclaré avec fermeté la ministre de la Jeunesse et des Sports, Domani Doré, au micro de la television nationale guinéenne, la CAF doit tenir compte de l’avis de la Guinée qui, en tant qu’Etat, décide des dates de la compétition. La CAF doit prendre en considération notre avis. En juin, nous ne pouvons pas organiser une compétition internationale. Ce n’est pas possible”. Une mise au point forte. Après l’imbroglio de la CAN 2015, voilà un nouveau petit caillou dans le soulier de la CAF. A la seule différence, de taille il est vrai, que les dirigeants du football africain ne disposent pas de trois mois mais de sept ans pour trouver la bonne solution.
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