Samedi après-midi, le Maroc a enfin ouvert ses portes aux médias. Les Lions de l’Atlas s’entraînaient sur le terrain Ouest du stade Auguste-Denise, situé dans la zone industrielle de San Pedro.*
Un terrain exceptionnel de qualité avec un gazon digne de ce qui se fait partout ailleurs dans le monde. Annoncée pour 16h30, la séance a débuté un peu plus tard que prévue.
C’est d’abord l’encadrement technique qui a débarqué dans un minibus; avec à sa tête le sélectionneur Hoalid Regragui.
L’avait précédé les intendants, le staff médical et le chef de presse ainsi que certains membres du staff technique pour la mise en place.
Vingt minutes plus tard, les joueurs débarquaient dans un car somptueux, aux abords du terrain. Une trentaine de médias, tous marocains et pour certains arrivés depuis une semaine, attendaient ce moment avec impatience.
Arrivé à San Pedro dimanche passé, le Maroc vit en effet reclus derrière les murs de l’hôtel Sophia, où un personnel marocain (y compris un chef, nous a-t-on dit) s’occupe des joueurs.
Samedi, deux membres de la délégation, l’entraîneur adjoint Rachid Ben Mahmoud et l’avant-centre Ayoub El-Kaabi, vainqueur des CHAN 2018 et 2021, sont venus se confier à la presse chérifienne.
Arabophones, lls n’ont pas souhaité s’exprimer en français malgré nos demandes mais on a compris qu’ils se disaient satisfaits de cette semaine de préparation en terre ivoirienne.
L’entraînement est resté ouvert durant une petite vingtaine de minutes, avant que la sécurité marocaine ne fasse sortir du stade les médias présents.
Les joueurs, durant cette courte période, ont effectué leur échauffement, et il n’a pas été permis de voir sur quels thèmes spécifiques les Lions de l’Atlas allaient travailler.
La délégation est encadrée par un service de sécurité très pointilleux qui n’a même pas laissé entrer les véhicules sur le parking du stade Auguste-Denise, et qui coordonne ses actions avec une brigade de gendarmes ivoiriens, chargés de la protection des demi-finalistes de la CDM 2022 au Qatar.
On l’a compris, pour Regragui et ses hommes, le maître-mot est : pour vivre heureux, vivons cachés. Clairement, le Maroc a décidé de n’ignorer aucun détail afin d’être en capacité de remporter la CAN. Une compétition après laquelle il court depuis l’édition 1976…
@Frank Simon, à San Pedro