A deux mois et quelques jours du début de la phase finale de la Coupe d’Afrique des nations qu’organisera la Côte d’ivoire, aucun joueur, aucun entraîneur, aucun technicien ou dirigeant africain n’échappe à la question qui hante aussi tous les supporters : quelle équipe est la mieux placée pour simposer lors de la 23e édition ?
Interrogé à ce sujet ce vendredi par le quotidien marocain Le Matin, l’ancien directeur technique du football chérifien,Nacer Larguet, qui occupe actuellement le même travail en Arabie saoudite,pensent que les Lions de l’Atlas, complètement décomplexés par leur énorme parcours au Mondial disputé au Qatar -demi-finaliste et quatrième meilleure formation du monde – ont les moyens d’offrir une deuxième étoile continentale au Royaume.
C’est un oui massif mais qui insiste sur la nécessité dun alignement des planètes : » Franchement j’y crois, à la condition que tous les éléments soient imbriqués. Que les joueurs rentrent toujours avec cette faim, de dire qu’on est capable de démontrer qu’on n’a pas été en demi-finale par hasard. On est arrivé par notre expérience, par nos qualités, par notre savoir-faire ».
L’homme qui a joué durant un lustre un rôle important et décisif dans la restructuration du football de son pays dans toutes ses composantes notamment la formation précise sa pensée : » Quand je dis décomplexés, c’est parce qu’on a montré que le Maroc avait un savoir-faire, car il y a des joueurs qui ont été formés au pays. On parle des binationaux qui sont très présents, mais il y a quand même une ossature : Bounou a commencé le foot ici au Wydad, vous avez aussi Aguerd devant lui, puis Ounahi…l’épine dorsale, c’est un savoir-faire marocain ! Pour la Coupe d’Afrique, si on ne prend pas la grosse tête, on a les capacités pour le faire.On a deux joueurs par poste qui jouent dans des championnats majeurs, qui gagnent des titres.Pour moi, c’est tout à fait faisable ! »
A noter que le sélectionneur, Walid Regragui, qui, lui, a les mains dans le cambouis et un peu contraint à plus de réserve a prévenu l’opinion publique que la mission s’annonce difficile tout simplement parce que la concurrence le sera aussi.
@Fayçal CHEHAT