Dans le tournoi final de la Coupe d’Afrique des nations féminine, l’Algérie n’a fait illusion que lors du premier match contre le pays hôte, le Ghana (0-1). Une courte défaite qui avait laissé croire que les Vertes, seules représentantes du football nord-africain, avait les moyens de perturber la hiérarchie en place dans le groupe A. Mais lors de la deuxième journée, l’Algérie s’est effondré face au Cameroun (0-3) avant de céder une troisième fois face au Mali (2-3).Avec trois défaites, sept buts encaissés et deux marqués, la bande à Imène Merrouche (auteure d’un but face au Mali ) ne pouvait prétendre à faire mieux que lors de ses quatre précédentes participations.
Pour expliquer cet échec dans la CAN Dames 2018, la sélectionneuse a avancé l’argument de la préparation tronquée : » J’ai pris en main l’équipe trop tard, seulement un mois et demi avant le coup d’envoi de la CAN, a déploré Radia Fertoul dans les colonnes dus site cafonline.com, Je dois cependant admettre que la fédération algérienne a pourvu à tous nos besoins, mais nos préparatifs ont commencé assez tard et ont également entraîné des problèmes de blessures. Quatre de mes joueuses ont été blessées à notre arrivée ici ». Mais il ne faudrait surtout pas que la fédération algérienne de football(FAF) baisse la garde sous prétexte que les résultats ne suivent pas. Par rapport aux ténors du football africain, l’Algérie part de très loin. Les efforts doivent se poursuivre pour réduire la différence.
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