Tendu avant le match contre Ghana en raison des critiques appuyés des médias et de l’opinion publique sur le niveau de jeu moyen affiché par l’équipe d’Egypte des U23 qu’il dirige, Shawky Gharib a logiquement savouré la difficile mais belle victoire devant le Ghana (3-2) qui assure aux siens une qualification en demi-finale de la CAN. Sa première pensée est allée au public : « Le match est mon cadeau pour les supporters, que ce soit ceux qui sont venus dans le stade ou ceux qui ont regardé le match à domicile, a-t-il confié en conférence de presse, je ne doutais pas que nous gagnerions le match. Nous étions la meilleure équipe et nous avons tiré le meilleur parti de tous les petits faits du match. Nous étions confrontés à un adversaire puissant et solide. Nous avons joué avec un style différent, chaque match ayant sa propre histoire ».
Le boss des jeunes Pharaons a estimé que les changements qu’il a apportés en cours de match ont payé : La rencontre a été très difficile, mais nous avons réussi le coaching, notamment par l’introduction d’Ahmed Yasser Rayan, qui a fait toute la différence ». Mais attention, il a beau avoir le tempérament d’un homme du sud, le sélectionneur ne passe pas de la déprime à l’enthousiasme débridé. Il demande à tout me monde de rester prudent : » Nous n’avons encore rien accompli. Tout ce que nous avons réussi, c’est simplement que nous nous sommes assurés d’être qualifiés pour la suite et d’avoir la certitude que nous pourrons disputer nos chance dans la quête d’un billet pour les Jeux olympiques « . Anecdote surprenante racontée par Shawky lui- même : il n’a pas vu l’égalisation de son équipe ( à 2-2)… parce qu’il faisait sa prière.
@Cheikh Mabele