Coup sur coup, le football arabe vient de perdre deux illustres serviteurs, qui ont évolué à la même époque, entre les années 1950 et la fin des années 1960 : Rachid Mekhloufi en Algérie et Hassan Akesbi, 89 ans, au Maroc.
Le natif de Tanger a débuté sa carrière en 1950 au Sevillana de Tanger avant d’intégrer le FUS de Rabat. C’est là qu’il a été recruté par le Nîmes Olympique, après avoir été repéré par l’Oranais Kader Firoud.
Avec les Crocos, il inscrira 119 buts en 204 matches. Avec le Stade de Reims, il fut deuxième buteur du championnat de France avec 23 buts (1961-1962) puis troisième buteur avec 24 buts la saison suivante.
A partir de 1963, il signe à Monaco le temps d’une saison, avant de revenir à Reims en 1964. Mais c’est au Maroc, et bien entendu au FUS, son club de coeur, qu’il viendra achever une carrière bien remplie (1965-1970).
Avec le FUS, il gagne la Coupe du Trône 1967. Il enfilera également le maillot des Lions de l’Atlas une décennie durant, de 1960 à 1970, mais avec seulement 11 capes pour 9 buts.
Retraité des terrains, l’ex-buteur s’essaie au métier d’entraîneur, au FUS, au Hassania d’Agadir, à l’Ittihad Zemmouri Khemisset notamment.
Mais son nom reste directement associé à ses faits d’armes : 173 buts, ce qui fait de lui le onzième meilleur buteur de tous les temps en L1 française. Et donc, le meilleur africain et arabe.
A sa famille et ses proches, ainsi qu’à la FRMF, 2022Mag présente ses condoléances les plus attristées.
@Cheikh Mabele