Déclarée vainqueur (3-0) de la demi-finale aller par la CAF, à la suite de la confiscation du fameux maillot de la discorde par les autorités algériennes, la Renaissance de Berkane doit en principe affronter l’USM Alger tenante du titre ce dimanche soir.
En principe seulement, puisque le club algérois, s’il est bien arrivé au Maroc vendredi, du côté d’Oujda,, a fait déjà savoir par la voix de son président Kamal Hassina qu’il se réservait le droit de ne pas disputer la demie retour, dans le cas où son adversaire utiliserait le maillot portant la carte intégrale du Maroc, Sahara compris.
Si tel est le cas, l’USMA risque de nouveau une défaite sur tapis vert, la CAF étant très attentive à ce qu’il va se passer au stade municipal de Berkane.
Pour l’heure, on sait que la direction de l’USMA et la Fédération algérienne (FAF) ont porté -selon des sources algériennes- l’affaire auprès du Tribunal arbitral du sport (TAS).
Une double sanction, financière (50 000 dollars d’amende) et sportive (interdiction de participation aux compétitions interclubs pour deux ans), pend dès lors au nez du club algérien, tenant du titre.
Après avoir répété qu’il ne remettrait pas en cause ses principes, ni même ceux de l’Algérie, on imagine mal en effet l’USMA faire machine arrière pour jouer. Au risque de se contredire.
Dans ce contexte si particulier, l’autre demi-finale – Dreams FC-Zamalek (0-0 à aller) – qui aura lieu à Kumasi passe quelque peu à l’arrière-plan de l’actualité, totalement éclipsée par cette crise algéro-marocaine aux multiples rebonds.
Le Zamalek n’a besoin que d’un nul primé par un ou plusieurs buts pour passer. Ahmed Fattouh, Omar Gaber et Ahmed ‘Zizo’ sont en principe guéris de leurs blessures et attendus sur le terrain. Des renforts importants face au néophyte ghanéen…
@Samir Farasha