Tout à l’heure, aux alentours de 20h (heure locale), la Renaissance de Berkane espère prendre le meilleur départ possible dans cette finale continentale (aller) qui l’oppose au Zamalek du Caire.
Ce choc, on le sait, a des allures de revanche puisque Zamalek l’avait emporté en 2019 (aux tirs au but) face à un club de l’Oriental dont c’était alors la toute première apparition à ce niveau de la compétition.
Après une période vingt jours sans le moindre match – la demi-finale contre l’USMA n’a pas été jouée, on s’en souvient, pour des raisons liées au maillot controversé de la RSB- le club dirigé par le Tunisien Mouine Chaabani a disputé deux rencontres dernièrement.
Il a d’abord été éliminé en huitièmes de finale de la Coupe nationale par l’AS FAR, le leader du championnat (2-2, 8 tab à 7). Et mardi dernier, il s’est imposé (3-2) en Botola Pro Inwi face au MA Tétouan.
Dans les deux cas, le club vainqueur de la CdC en 2020 puis en 2022 a marqué mais il a surtout encaissé des buts. Quatre en deux sorties. Voilà qui ne va pas forcément rassurer le coach Chaabani, lorsqu’on connaît la valeur du secteur offensif cairote.
Du côté égyptien, l’objectif est clair : marquer à Berkane, ce qui serait un plus en cas de match nul ou de courte défaite, en vue du retour au Caire dans une semaine.
Berkane a perdu la bonne habitude de réaliser des clean sheets (matchs sans but encaissé) comme avant avril.
Il va devoir préserver son but des velléités du Zamalek tout en marquant au moins un but face à cet adversaire solide qui n’a concédé que six buts cette saison dans cette compétition.
Et un seule défaite, c’était contre Arta Soldar 7, lors du 2e tour aller (2-0)… Avant le réveil de la bande à Zizo…
@Samir Farasha