Dans quelques heures, l’USM Alger lèvera, dans le ciel étoilé de la capitale algérienne, le trophée de la Coupe de la Confédération africaine. Enfin, c’est ce que tous les suiveurs de l’USMA espèrent !
Après la victoire remportée en Tanzanie dimanche passée aux dépens du Yanga (2-1), la formation dirigée par Abdelhak Benchikha n’est plus désormais qu’à 90 minutes, a minima, d’un succès continental.
A domicile, l’USMA a régné tout au long de son épopée africaine et l’on voit mal le club de Dar-Es-Salaam venir s’imposer dans l’antre du 5-juillet.
A cet égard, l’USMA a refusé la délocalisation de la finale retour du côté de Baraki (stade Nelson-Mandela) pour pouvoir disputer ce match dans le stade qui est le sien depuis le début.
Ce qui a encore impressionné, la semaine passée, c’est l’impression de maîtrise qui est ressortie de sa prestation collective. Pas facile en effet de « bouger » le onze algérois et en particulier sa défense commandée par le gardien Benbot, qui demeure son point fort.
Pour préparer ce match évènement, l’USMA s’est mis au vert du côté du Centre technique de Sidi Moussa, qui accueille d’ordinaire les sélections nationales du pays.
L’équipe est assurée de pouvoir compter sur le soutien d’au moins 60 000 supporters ce samedi soir. Une ambiance de fête donc pour, espère-t-on au club, accompagner la victoire des Rouge et Noir.
Benchikha dispose de tous ses cadres pour défier Yanga. Avec un avantage de poids : il n’a pas besoin de s’imposer pour l’emporter. Un nul -voire une courte défaite- lui suffit.
Le club tanzanien, lui, doit absolument l’emporter. Le score idéal étant 2-0 pour la formation dirigée par Nasreddine Nabi, le Belgo-tunisien qui dirige le champion de Tanzanie.
Nous reviendrons sur cette finale retour prometteuse qui pourrait permettre à l’USMA d’oublier enfin cette finale de LDC d’Afrique 2014 perdue contre le TP Mazembe…
@Samir Farasha