Après le récital de la Renaissance de Berkane dimanche dernier, les choses sont on ne peut plus claires. Vainqueur 2-1 chez lui, le club marocain n’a besoin que d’un match nul contre Zamalek pour l’emporter.
Un scenario qui favorise ses desseins puisque le club dirigé par le Tunisien Mouine Chaâbani a toute latitude à laisser Zamalek prendre le jeu à son compte et contrer, si besoin est.
Le Zamalek, ce dimanche soir, reste privé de plusieurs joueurs de la rotation (El Wensh, El Zanari), y compris Shikabala. En revanche, il récupère Mostafa Shalaby, qui devrait être précieux dans le couloir aux avant-postes.
A l’aller, c’est bien Chaâbani, le plus jeune des deux techniciens (42 ans) qui a remporté la bataille tactique, même s’il regrette sans doute que son groupe n’ait pas inscrit un troisième but.
De son côté, José Gomes n’a sans doute pas dit son dernier mot et a travaillé d’arrache-pied au « laboratoire » du club pour trouver la clé.
A son crédit, le Portugais de 53 ans a « remporté » la seconde période à l’aller en marquant l’unique but inscrit après la 45e minute.
Il est aussi parvenu à bloquer une RSB qui avait réussi à inscrire ses deux buts sur coups de pied arrêtés : penalty puis corner.
A domicile, devant leur fervent public, les Chevaliers Blancs espèrent faire craquer leurs jeunes adversaires, encadrés par l’expérimenté doyen des compétitions interclubs, Issoufou Dayo.
Le capitaine burkinabè des Berkanis a remporté les éditions 2020 et 2022, échoué en finale (2019) contre Zamalek et il veut décrocher le trophée pour la troisième. Pour entrer dans l’histoire.
Quoi qu’il advienne, cette finale retour promet d’être savoureuse, qu’il s’agisse de la dernière de cette épreuve ou pas…
@Samir Farasha