Il est rare qu’un entraîneur, à chaud, quelques minutes après la défaite de son équipe, reconnaisse la supériorité de l’adversaire surtout quand cette dernière n’est pas inscrite dans le marbre . Pourtant, le coach de l’Espérance de Tunis, Moine Chaâbani a eu le courage et l’élégance de l’affirmer : “Nous savions qu’ Al Hilal Ryad avait une excellente équipe, et était capable de prendre le risque dans les derniers mètres, nous avons essayé de le contrer et nous avons eu des occasions de marquer que nous aurions du les concrétiser. Bien que je ne souhaite pas faire de comparaison, Al Hilal nous surpasse en termes de talents individuels, alors que nous comptons sur le collectif « . Le boss des Sang et Or ne se limite pas à ce match et fait appel à l’histoire récente: » Les équipes asiatiques ont plus de moyens. Tout le monde sait qu’elles recrutent les meilleurs professionnels en grande quantité, et de mon point de vue, sans la présence de professionnels étrangers, l’opposition aurait été équilibrée”. Pour le moment, dans cette compétition particulière qu’est la Coupe du monde des clubs, l’Asie mène devant l’Afrique par neuf succès à deux. Édifiant en effet.
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