Chelsea-Paris SG, 1-2. Les Parisiens étaient attendus au tournant. Vainqueurs à l’aller de Chelsea (2-1), ils n’étaient pas à l’abri d’une mauvaise surprise dans l’antre des Blues.Mais les hommes de Laurent Blanc ont fait le job en s’imposant de façon indiscutable sur le même score qu’au match aller.
D’abord en réalisant 20 premières minutes remarquables qui leur ont permis d’ouvrir la marque par le jeune Adrien Rabiot (16’) sur une passe décisive d’Ibrahimovic et ainsi de faire un pas en avant supplémentaire vers la qualification. Mais la maîtrise et la sérénité montrées allait se dilluer dans le dernier quart d’heure. Quelques ballons perdus au milieu du terrain (Thiago Motta, Rabiot) ont relancé les coéquipiers de Garry Cahill. Un relâchement dont va en profiter le poison Diego Costa ( 27’) qui mystifie El Monstro Thiago Silva et bat le gardien Trapp d’une belle frappe enroulée du pied gauche. Tout n’était pas à refaire, car Paris était encore qualifié même si cette égalisation remettait les Anglais dans le sens de la bataille alors qu’il restait encore une heure à jouer. Mais à la mi-temps tous les indicateurs plaidaient en faveur des Rouge et Blanc: Plus grand nombre de tirs (7 contre 6), plus de possession de balle (66 % contre 34%), plus de duels gagnés (31 contre 28) et surtout le double de passes réussies (345 contre 162).
Le début de la deuxième période est cette fois à l’avantage des hommes de Guus Hiddink qui se montrent dangereux surtout par Willian et Pedro. On pensait les Blues capables de bousculer encore plus les Parisiens et prendre enfin l’avantage. Mais la blessure de Diego Costa (60′) à la jambe droite le contraint à quitter la pelouse et du coup à réduire sérieusement le potentiel offensif. Ce fut en quelque sorte le tournant, car Paris reprendra la main en marquant un but très bien construit. Di Maria, lancé idéalement par Thiago Motta, effectue un centre repris magistralement par Ibrahimovic qui marque enfin un but décisif à l’extérieur en Champions League. Ce but signale la fin de la récréation et des ambitions des champions d’Angleterre en titre. Paris ne souffrira plus jusqu’au coup de sifflet de l’excellent arbitre allemand, F Brych. Maintenant, les Franciliens n’ont plus qu’à attendre le tirage au sort des quarts de finale pour préparer dans les meilleures conditions leur prochain objectif : le dernier carré européen.
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