A quelques jours de la finale de la Champions league, l’ambiance est monté d’un cran à Alger o ù l’USM Alger attend de pied ferme le Tout Puissant Mazembe. Pourtant, un homme, et pas des moindres, puisqu’il s’agit de Miloud Hamdi, l’entraîneur des Rouge et Noir, refuse catégoriquement de parler de pression : » Elle est où cette pression ? Il ne faut pas se la mettre », a-t-il martelé en conférence de presse. Et pour répondre aux interrogations sur le match difficile disputé à Alger face à Al Hilal (0-0), Le technicien usmiste persiste et signe : « Face à Al Hilal, elle était où ? Ce n’était pas de la pression, mais plutôt de la determination. Est-ce que vous connaissez une équipe qui développe son meilleur football à chaque match ? Montrez-la-moi. Non, il n’y a pas de pression car si vous en mettez, c’est à ce moment-là que vous commettez des erreurs. Nous sommes un grand club, on n’a pas le temps de se mettre la pression, car pour certains joueurs qui ont la trentaine, ce sera le match de leur vie, donc inutile de parler de ça. Ils ont travaillé dur pendant cinq mois. Il sont déterminés et ne vont pas se poser des questions, car si on commence à dire, ah, le TP Mazembe est une grosse équipe, on ne va pas d’en sortir.” On a le droit de croire ce coach algérien arrivé presque de nulle part. La pression, en effet, ne lui a jamais fait perdre ses moyens lorsqu’il a succédé au pied levé cet été au très expérimenté entraîneur allemand Otto Pfister. Il n’a pas sourcillé lorsque les médias n’ont eu de cesse de balancer les noms d’entraîneurs étrangers supposés le remplacer à la barre du club algérois, lui l’intérimaire. Miloud Hamdi a poursuivi sa route droit dans ses bottes et réalisé le parcours que tout le monde connait et apprécie aujourd’hui.
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