C’est aux forceps, avec un brin de chance, du courage et plus qu’un zeste de talent que la Libye a validé son billet pour le dernier carré. Notamment après le scénario incroyable de sa victoire contre le Congo, l’un des favoris de la compétition. Ayant passé tous les écueils, le sélectionneur Mohamed Al-Maryami ne voit pas pourquoi son équipe craquertait à une encablure de la finale. Même si le dernier obstacle est le pays hôte: » Le match face au Maroc sera difficile. C’est un derby maghrébin. Et comme dans tous les derbys, il y aura de la concurrence et de la rivalité », reconnaît-il.
Avant d’expliquer que les deux formations ont les mêmes arguments même si ses hommes ont eu un our de récupération en moins : « Je pense que le match sera plus technique que physique parce que les deux équipes regorgent de talents. On ne va pas prêter attention aux supporters, c’est normal qu’ils soient derrière leur équipe. On remercie le public marocain qui nous a soutenus lors de nos précédentes rencontres. C’est vrai qu’on a un jour de moins de récupération que l’équipe du Maroc et on a joué 120 minutes lors de notre match des quarts de finale, mais on va surmonter tous ces problèmes. Nous avons 50 % de chance de gagner et de passer en finale. Si on gagne, je serais très content. Le titre que nous avons gagné en 2014 en Afrique du Sud, c’est de l’histoire ancienne. On regarde vers l’avenir. Et demain, on veut gagner et se qualifier en finale. »
Emmener les Chevaliers de la Mediterranée en finale et à la victoire constituerait une formidable revanche pour cet entraîneur resté dans l’ombre de noms ronflants toutes ces dernières années et auquel sa Fédération a failli préférer l’Egyptien Hany Ramzy quelques semaines avant le début du CHAN.
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