Le parcours de l‘Algérie durant cette 32e édition de la CAN en Egypte a été suivi passionnant pour tous les fans de base de la sélection à travers le pays et dans le monde mais également par tous les techniciens aux origines algérienne évoluant en Europe et ailleurs.
A l’image de Kamel Belhocine, le nouvel entraîneur de l’équipe de Charleroi qui évolue en Jupiler Pro League, qui se montre enthousiaste de ce que font les coéquipiers d’Aissa Mardi : « Le parcours des Fennecs est fantastique mais pas surprenant, a-t-il confié au micro de la RTBF, ’équipe regorge en effet de joueurs qui brillent en Europe. Mais là où l’on pêchait autrefois, le groupe se veut ici plus fort que la somme d’individualités qui composent l’équipe. Et c’est la griffe du sélectionneur Belmadi. Ça se voit dans l’osmose qui habite les joueurs avant, pendant et après les matchs ».
L’ancien coach intérimaire d‘Anderlecht apprécie entre autres qualités, le nouvel esprit combattant des joueurs, les stars y compris: « Il y a les Mahrez, Feghouli, Brahimi ou Slimani , a ajouté le natif de Vénissieux , mais d’autres joueurs ont montré qu’ils avaient un rôle tout aussi important dans l’équipe. Guédioura, passé par Courtrai et Charleroi, avec qui j’ai joué est tout simplement monstrueux. Idem pour Youssef Atal que j’ai connu également à Courtrai, il est certes blessé et forfait mais son attitude est exemplaire. Enfin Belaïli, Bounedjah, qui sont pourtant des joueurs offensifs, on le voit se battre sur chaque ballon. Ils ne rechignent pas au travail défensif. Ça en dit long sur le bon esprit qui règne dans l’équipe ». Et puis Belhocine a terminé ses louanges en assurant qu’il ne changera pas un iota à ce qu’il pense de la bande à Raïs M’Bolhi qu’elle gagne ou qu’elle perde sa finale .
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