Covoqué chez les Lions de l’Atlas par Walid Regragui, l’attaquant de Bari, club de la Serie B italienne, Walid Cheddira, actuellement meilleur finisseur de son championnat, est comme sur un nuage. Dans un entretien accordé à la Gazetta delle Sport il a dit tout son bonheur et sa fierté. Rappelant joliment si ses empreintes sont iitaliennes, il est très imbibé de culture marocaine. «La convocation en équipe nationale du Maroc est un mélange de sentiments : honneur, rêves et émotions, a déclaré le natif de Loreto (24 ans) dans les colonnes du quotidien spécialisé transalpin,il y a de tout dans cet appel. Parfois, les sacrifices rapportent et vous récompensent. Je veux croire que ce n’est que le début. Je ne me fixe pas de limites Ma culture est marocaine, mais je suis né et j’ai grandi en Italie. J’ai une empreinte italienne. Je n’ai pas eu à choisir l’équipe nationale. C’est le Maroc qui m’a choisi. Chaque enfant qui veut être footballeur rêve de jouer pour l’équipe nationale. Le Maroc, c’est l’équipe nationale de mes parents». Maintenant que Walid Regragui lui a ouvert la porte, le plus dur va commencer : s’installer durablement dans le groupe. Le seul stage prévu avant la Coupe du monde qui verra le Maroc affronter successivement le Chili (23 septembre) et le Paraguay (27 septembre) suffira-t’il à Cheddira – solide buteur de 1m 87 – pour se glisser parmi les 28 joueurs qui feront le voyage de Doha ?
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