Slim Riahi a souvent, sous le flot de critiques parfois injustes, menacé de jeter l’éponge et d’abandonner un Club Africain où il a beaucoup investi financièrement depuis son arrivée à la présidence en juin 2012. Il menace mais il ne part pas. Ces derniers jours, certains ont laissé entendre que ces jours étaient comptés.Pourtant, le voilà qui rompt le silence pour dire qu’il n’en sera rien. D’ailleurs, il avoue avoir une vraie stratégie en utilisant le « retenez moi où je m’en vais… ». « Je ne veux pas partir ! J’ai un projet en construction que je ne veux pas lâcher, a-t-il confié au micro de la radio Mosaique FM, chaque fois que je sens que je suis devenu une source de tension, je me retire un peu comme ce fut le cas avant la finale de la Coupe. »
Le natif de Bizerte dit savoir exactement combien il a mis dans la corbeille clubiste mais rassure tout son monde en affirmant ne pas chercher à récupérer sa mise : « Je sais très bien que le club n’est pas capable de me rembourser et je n’ai pas l’intention de réclamer ce que j’ai investi. Je veux que mon fils dise un jour en passant par Bab Jedid que notre famille a investi 70 millions de dinars ici ». Un investissement qui n’a pas beaucoup payé cette saison sur le plan de la performance sportive puisque le CA s’est contenté de la troisième place des play-offs de Ligue 1. Toutefois, il lui reste la possibilité de chercher le titre de la Coupe de la Confédération africaine à l’automne prochain. Un titre continental dont il n’a plus vu la couleur depuis 1991 et son succès en Ligue des Champions.