C’est parti à Koweït pour le 23e édition de la Coupe du Golfe des nations. La première journée a vu l’entrée en lice de deux grands favoris,l’Arabie Saoudite et les Emirats arabes unis. Les premiers se sont imposés sans force face au Koweït (2-1). L’étroitesse de l’écart ne reflète pas la domination des hommes de l’Hispano-Argentin Juan Antonio Pizzi. Les Vert et Blanc ont ouvert le score par l’intermédiaire de Salman Al-Musher (13′) sur une passe décisive d’Ahlam Al-Furaidi puis ont pris le large grâce Mukhtar Fallatah (52′). Et même la réduction par Abdullah Al-Buraiki n’a pas fait illusion. L’Arabie Saoudite, qualifiée pour le Mondial 2018, était deux tons au-dessus. Ce qu’a reconnu le sélectionneur du Koweït : » « Nous avons bien joué mais l’Arabie Saoudite était plus préparée pour le match, a confié en conférence de presse Boris Pontiac,mais la défaite ne signifie pas que nous abandonnons nos ambitions car il reste encore deux rencontres à disputer ».
Dans le deuxième match, les Emirats ont dû cravacher un peu plus face à une formation d‘Oman rajeunie et expérimentale. Mais un but de l’inévitable Ali Mabkhout, inscrit sur penalty à la demie heure de jeu, a suffi aux hommes de l’Italien Alberto Zacherroni pour gagner trois poins précieux. Les Omanais ont vraiment perturbé leur puissant voisin en ayant la possession de balle (53/47%), les coups de pied arrêtés (9 corners à 3) et en faisant jeu égal dans les tirs cadrés (3-4).A la fin du match, le sélectionneur omanais a évoqué à juste raison l’inexpérience des siens : « Je pense qu’en première mi-temps nous avons peut-être montré beaucoup de respect à nos adversaires, a confié Pim Verbeek, mais nous avons bien joué et bien contrôlé le match jusqu’à ce penalty. Après les Emirats ont eu quelques occasions de plus et ont surtout mis en lumière l’inexpérience de mon équipe. Nous avons manqué la dernière passe et la touche finale. Je suis obalement déçu du résultat mais content de la façon dont mon équipe a joué ».
@Cheikh Mabele