Le Raja Casablanca et le Wydad s’étaient séparés sur un match nul équitable (1-1) lors de la manche aller des huitièmes de finale de la Coupe arabe des clubs. Le match retour était attendu impatiemment. Il n’a pas déçu. Ce fut un match exceptionnel avec beaucoup de buts (4-4) un incroyable retournement de situation. Le Wydad fut le premier à dégainer en ouvrant la marque grâce à un penalty transformé par Mohamed Nahiri (12′) et c’est également sur penalty que le Raja a réussi à revenir dans le match après la pause. Une sentence réussi par Mouhcine Metouali (49′).
Entre une équipe des Verts joueuse et une formation Rouge puissante en contres, la rencontre va s’emballer en faveur des seconds. D’abord, deux buts en deux minutes signés Ayman (56′) et Ayoub El-Kaâbi (58′) ont étourdi les hommes de Jamal Sellami. Un quatrième but oeuvre de Badiae Aout (72′) donnna à l’avance du WAC la forme d’un fossé irrémédiable. Aux anges, les fans du Wydad fêtaient déjà la qualification des leurs. Grosse erreur. Un match n’est jamais fini, dit-on dans le monde du football de haut niveau tant que l’arbitre n’a pas donné le dernier coup de sifflet. Les Wydadis vont se le rappeler à leurs dépens.
Sentant qu’ils n’avaient plus rien à perdre, leurs adversaires s’hardirent pour finir par combler leur retard dans le temps additionnel. Trois buts inscrits par Hamid Ahaddad (75′), Mouhcine Metouali (88 sur penalty et Ben Malongo (90’+5′) ont remis le Raja sur les rails de la qualification acquise au bénéfice des buts inscrits à l’extérieur. Ce classico dans le cadre d’une compétition internationale a tenu toutes ses promesses au niveau du spectacle mais a failli déraper gravement en fin de match par la faute de supporters incontrôlables.
Houcine Metouali a été inocntestablment l’artisan de la remontada rajaouie et incontestabment l’homme de ce classico de folie. Le capitaine des Verts a inscrit un doublé. Sa combativité et surtout son calme ont largement contribué à maintenir ses coéquipiers dans le match malgré la tournure prise par les événements à un quart d’heure de la fin du match. La preuve de son flegme ? Cette panenka osée à deux minutes de la fin du temps réglementaire et alors que son équipe accusait encore deux buts de retard.
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