C’est une constante: le CR Belouizdad ne laisse jamais indifférents les entraîneurs étrangers qui l’ont dirigé. Même quand l’aventure n’a pas duré. C’est le cas du technicien Serbe Ivica Todorov qui a fait un passage de quelques mois en 2017. De passage à Alger, il a dit tout le bien qu’il pensait des banlieusards algérois et s’est réjoui du parcours exceptionnel du club en Ligue 1. `
Même si la course vers le titre de l’équipe dirigée aujourd’hui par Frank Dumas est provisoirement interrompue par la pandémie du Coronavirus : « Je pense que ce CRB-là n’a rien à voir avec l’équipe que j’a entraînée en 2017, a confié le natif de Zrenjanin au quotidien algérois Liberté, depuis l’arrivée de cette entreprise étatique (Madar Holding, ndlr), tout a changé pour le Chabab, qui est devenu un club plus structuré et surtout avec plus de moyens, ce qui a donné les bons résultats enregistrés en championnat surtout, où ce club est leader à huit journées du terme ».
Avant de dire son espoir de voir ce CRB-là aller au bout de l’aventure et remporter un titre de champion qui lui échappe depuis 2001 : » J’espère vraiment que le championnat reprendra ses droits, car au vu du parcours du Chabab depuis le début de saison, les Belouizdadis méritent un titre”. Avant Ivica, un autre entraîneur, le Marocain Badou Zaki, a eu souvent l’occasion de dire combien il a aimé être l’entraîneur des Rouge et Blanc,parfois les larmes aux yeux, un club qu’il avait d’ailleurs mené à la victoire en Coupe d’Algérie en juin 2017.
@2022mag.com