Avant de prendre en main les destinées du CR Belouizdad, détenteur de la Coupe d’Algérie, l’entraîneur serbe Ivica Todorov connaissait déjà les moeurs et coutumes de la Ligue 1 algérienne où les entraîneurs ont une durée de vie très limitée et ou l’interventionnisme des dirigeants est un sport national.
Alors, l’ancien directeur sportif de l’USM Alger prévient: « Je n’ai de problème avec personne, je m’entends très bien avec eux (ndlr, les dirigeants ), on a pratiquement la même vision des choses et on avance dans la même direction », a-t-il commencé par confié au site competition.dz, avant de poursuivre son analyse de la situation: » Pourvu que ça dure, chacun fait son boulot et qu’il y ait un respect mutuel. Au sujet d’Aoumari ( ndlr, le serbe a sanctionné le défenseur pour indiscipline lors du stage organisé en Tunisie) , je trouve que le président a bien réagi et a parlé dans le même sens que moi. Donc, c’est très positif. Et pour être franc avec vous, pour ce qui est des dirigeants, je ne me base pas beaucoup sur mes relations avec eux. Le plus important est de bien cerner mon groupe et d’instaurer la discipline et si un des dirigeants compte rentrer dans mon territoire, il va vite se rendre compte que je suis intransigeant avec cela. Ni le président, ni un autre dirigeant ne peut décider à ma place de ce que je dois faire, c’est une occasion pour passer ce message. »
Mais peut-être que la récente nomination de Toufik Korichi, un homme qui connaît les difficultés du poste d’entraîneur, en tant que manager général du club, servira de paravent au coach serbe. Au moins, les premiers temps.
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