Dans un entretien accordé au quotidien français L’Équipe, le président de la Fédération internationale de football, Gianni Infantino, a été interrogé sur les difficultés récentes traversées par le football africain. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le dirigeant suisse est inquiet de cette situation: “C’est clair qu’il y a des problèmes dans le football africain, a-t-il confié, on l’a aussi vu avec la finale de la Ligue des Champions de la CAF. La situation actuelle m’inquiète et inquiète la FIFA. Plusieurs fédérations africaines nous demandent de faire quelque chose ».
Par ailleurs, Infantino n’a pas éludé la situation particulière d’Ahmad Ahmad le président de la CAF dont l’interpellation par la police française et sa garde à vue à Paris le 6 juin avait fait la une des médias internationaux spécialisés ou pas : “ Il faut respecter la présomption d’innocence, a commencé par dire le boss de la FIFA ,avant de préciser : » Si la commission d’éthique (de la FIFA) a quelque soupçon que ce soit sur le président (de la CAF) ou quelqu’un d’autre, elle prendra des mesures. Ensuite, il y a un volet politique et sportif. Et on ne va pas se cacher. On va assumer et prendre nos responsabilités. On a déjà commencé à discuter avec Ahmad et avec d’autres dirigeants africains tout cas la FIFA veut contribuer à ce que l’Afrique sorte de cette situation ». En changeant la direction de son football ?
Par ailleurs, Infantino n’exclut rien: “On verra. Mais je ne peux pas me cacher derrière l’argument “c’est la CAF, c’est l’Afrique, cela ne concerne pas la FIFA”. Non ça nous concerne ». La rencontre Infantino-Ahmad Ahmad lors de la cérémonie d’ouverture de la phase finale de la CAN au Caire le 21 juin mérite d’être scrutée attentivement.
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