Lassé par l’attitude de la Fédération tunisienne de football (FTF) qui lui impose des conditions de travail difficiles parce qu’elle ne valide pas ses diplômes d’entraîneur, Nestor Clausen s’apprête à faire ses valises et quitter le CS Sfaxien. Il ne comprend pas cet acharnement : « Les diplômes dont je dispose ne m’ont point empêché d’exercer mes fonctions partout où j’ai passé, a-t-il pesté dans les colonnes du quotidien tunisois La Presse, que ce soit en Amérique, en Europe, ou en Asie durant les 17 ans de ma carrière comme entraîneur. Mais, contre toute attente, je me suis trouvé non qualifié pour porter la casaque d’entraîneur en Tunisie. Pourtant, mes diplômes ne m’ont point posé de problèmes pour exercer le métier d’entraîneur dans les divers continents. Un dossier qui me tracasse pour le moment. J’attends avec impatience la fin de mon contrat au CSS pour débarquer ailleurs. Ce sera dans un mois plus précisément ».
Le technicien argentin est clair, s’il part c’est uniquement pour cette raison car il se dit très heureux en Tunisie et au CS Sfaxien un club qu’il juge sérieux et bien organisé. Et un pays dont il a appris à aimer la passion pour le football : » Tout est envoûtant, ici, affirme-t-il, c’est un pays qui accorde au football une place prépondérante et où la qualité de ses joueurs est bien probante. La culture footballistique est aussi ici bien au-dessus de la moyenne, du fait que c’est un pays tout proche de l’Europe et qui suit de très près l’évolution de ses grands clubs, comme le Barça, le PSG, le Real ou le Bayern. Certains parmi les mordus du football en Tunisie sont même de fervents sympathisants de ces clubs ». A moins d’un revirement de dernière minute de la part de la FTF, Clausen ne vivra pas la belle campagne qui s’annonce avec le CSS en Coupe de la Confédération africaine et qu’il avait commencé à préparer avec son groupe.
@Cheikh Mabele