Nommé en début de semaine sur la ban de Difaâ El Jadida en remplacement de Jamal Sellami, Abderrahim Talib s’attaque à un chantier compliqué. Il devra aider le club à se maintenir au sein de l’élite alors qu’il occupe la position de premier relègable. abitué à jouer les pompiers de service, l’ancien entraîneur de la Renaissance de Berkane regrette seulement de ne avoir été sollicité au moment de la trêve : “J’aurais aimé qu’on me contacte lors du mercato hivernal, comme ça j’aurais eu le temps de faire les recrutements nécessaires, mais le club a préféré donner plus de chance à l’ancien entraîneur. Malheureusement, ça n’a pas marché”. Touefois, ll se dit prêt à relever le défi :” J’ai 15 jours pour préparer l’équipe pour le prochain match, puisqu’on ne joue pas dimanche, en raison de l’engagement du WAC sur la scène africaine. J’ai donc 15 jours pour provoquer le déclic mental. Ce n’est pas une mission impossible, mais elle est très difficile. J’ai déjà vécu des expériences pires que celle-là, avec le Widad de Fès et avec la Renaissance de Berkane. À chaque fois, j’ai réussi à sortir mon épingle de jeu.” Pour débuter la mission sauvetage, El Jadida devra se coltiner dès la prochaine journée le champion en titre. Mais un bon résultat face au leader de la Botola Pro pourrait constituer le déclic ideal. Pour appel, Sellami ne débarque pas en terre inconnue. En 2006, il était le coach qui avait fait monter le club en première division.
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