Le milieu de terrain de Dijon, Mehdi Abeid n’est pas le premier et ne sera sans doute pas le dernier à témoigner de la passion des Algériens pour le football en général et pour leur sélection nationale en particulier. Le natif de Montreuil en proche banlieue parisienne qui a pourtant évolué dans la Mecque du football, la Premier League anglaise témoigne: « Honnêtement, je n’ai jamais vu ça, a-t-il confié dans l’émission Le Vestiaire de la chaîne SFR 1 Sports, elle est un ton au-dessus de tout ce que j’ai pu voir et pourtant j’en ai vu des ambiances anglaises à Newcastle. On dirait que la vie s’arrête quand il y a un match.
Mais je pense que cette pression nous transcende. Je peux vous assurer que dans les vestiaires, la seule chose à laquelle on pense ce sont les supporters.Je me souviens du match contre le Cameroun, on jouait à 20h et le stade était déjà plein à 14h, on voyait même des gens sur les lampadaires ». Une passion qui peut crisper et faire voler en éclats la confiance d’ entraîneurs peu habitués à une telle ambiance. Venu de Lorient, Christian Gourcuff a fini par craquer en dépit des bons résultats dont il a pu se prévaloir. Mais cette pression peut aussi en galvaniser d’autres, à l’image de son prédécesseur le vaillant et bouillant Vahid Hallilhodzic. Le franco-bosnien s’en était nourri. Avec les résultats que l’on sait.
@Cheikh Mabele