Il y a quelques semaines, l’avant-centre burkinabé d’El-Masry, Aristide Bancé, avait mis les pieds dans le plats pour dénoncer le traitement dont sont victimes les joueurs sub-sahéliens dans des championnats comme l’Egypte, la Tunisie et le Maroc. Il s’était directement adressé au président de la CAF, Ahmad, pour lui faire part de son indignation pour ce qu’il nomme l’esclavage moderne.
Naviguant entre la Belgique et Abidjan où il se trouve actuellement, Bancé poursuit ses soins au pied gauche, toujours plâtré. On se souvient que le Burkinabé avait été touché en Coupe de la Confédération en mai dernier, après un choc violent contre un joueur mozambicain de l‘UD do Songo.
Pas sûr que l’on revoit le Burkinabé sur les terrains et sous le maillot du club de Port-Saïd d’ici cet automne. Le joueur ne semble pas prêt de rentrer en Egypte et prend son mal en patience du côté d’Abidjan, sa base. On l’a ainsi aperçu il y a quelques jours à Sol béni, la base de l’ASEC, où il assistait à un match d’entraînement entre l’ASEC et Williamsville AC (son club de coeur), les deux formations ivoiriennes encore en lice sur le front africain…