Le match que s’apprête à disputer l‘Egypte face au Congo dimanche à Alexandrie s’annoncer décisif pour la qualification au Mondial 2018. Un homme, le sélectionneur, est particulièrement sous les feux de la rampe. En effet, malgré les bons résultats obtenus depuis son arrivée en janvier 2015, Hector Cuper essuie de plus en plus les critiques notamment sur le jeu pratiqué par son équipe. Et lui, laisse apparaître une forme de lassitude. Comme le montre sa dernière sortie médiatique : » Le défi est stressant. Je fais de l’ hypertension artérielle en raison de ce stress provoqué par la critique permanente. Mais le défi de se qualifier au Mondial est la chose la plus stressante à la quelle je suis confronté. »
Toutefois, l’Argentin annonce qu’il ne s’accrochera pas à son poste: « Je reste engagé avec l’équipe jusqu’à la Coupe du monde, mais si les fans ou la fédération veulent mon départ, alors je partirai vraiment. » Toutefois, le natif de Chabas près de Santa Fe ne peut s’empêcher de lancer une pique à ce qui remettent en cause la qualité de son travail en rappelant un principe de réalité: » Certains disent que l’équipe manque de personnalité et que c’est de ma responsabilité. Je m’excuse pour ça, mais ce qui est positif, c’est que nous avons déjà gagné 75% des matches que nous avons disputés. » Lorsqu’il dit ça, Hector Cuper a sans doute à l’esprit ce qui est arrivé il y a quelques semaines à son homologue néerlandais Lambertus Marwijk, remplacé du jour au lendemain, sans ménagement, à la tête de l’équipe d’Arabie Saoudite qu’il venait pourtant de qualifier pour la Russie.
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