Avec le Français Didier Deschamps, le Croate Zlatko Dalic a été incontestablement l’un des sélectionneurs les plus brillants et les plus performants du dernier Mondial où il a réussi à mener les joueurs au maillot à damier rouge et blanc jusqu’en finale. La première dans l’histoire du pays.
Du coup, la côte de l’entraîneur a grimpé en flèche et il fait désormais saliver quelques clubs et fédérations, dont celle de l’Egypte. Après avoir libéré l’Argentin Hector Cuper, les Pharaons cherchent toujours son successseur. Si Javier Aguirre semble être en pole position, les dirigeants de l’EFA gardent un oeil sur le Croate. Admiratifs, il sont néanmoins réalistes. Et pour cause.
Dalic n’est pas dans leurs moyens: » Bien sûr, nous serions intéressés par Dalic si une chance se présentait à nous, a confié un des membres du conseil d’administration de la Fédération. » Tout le monde a vu le travail qu’il a fait à en Coupe du monde et la Croatie ont été toute le contraire de l’Egypte. Ils ont été conquérants, fait preuve de compétence et montré une bel état esprit. Cependant, ce n’est pas une option réaliste pour nous. Le salaire de Cuper était déjà très élevé, mais ce n’était rien comparé à celui dont nous aurions besoin pour attirer Dalic. Cela ne peut jamais arriver. Et même si nous pouvions nous le permettre, il est maintenant très demandéL S’il décide de chercher un nouveau poste il recevra beaucoup d’offres, notamment en provenance d’Europe ».
Selon Arab News, l’ancien entraîneur du club émirati Al Ain estime qu’un salaire annuel de 5 millions d’euros ne serait pas suffisant pour s’offrir le deuxième meilleur sélectionneur de la planète. A titre de comparaison, Hector Cuper émargeait à 1,5 million d’euros. Ce qui en faisait l’entraîneur le mieux payé du continent africain.
@Cheikh Mabele.