Contraint à la démissionna de son poste de président de la Fédération égyptienne de football (EFA), ainsi que tout le comité exécutif, Hani Abou Rida semblait avoir abandonné toute ambition.Mais ce n’était qu’une apparence.On a l’impression que ce retrait n’était qu’une manière de reculer pour mieux sauter.
En effet, il y a un mois, le natif de avait fait une première sortie du bois pour annoncer qu’il serait candidat à la présidence de la Confédération africaine de football (CAF) en profitant de l’affaiblissement de l’actuel détenteur du poste, en l’occurence le Malgache Ahmad Ahmad. Et pour ne pas aller au combat comme « candidat indépendant « , il vient de faire actionner la deuxième lame en officialisant sa candidature à la présidence de l’EFA dans une déclaration lapidaire au micro d’une radio cairote « »J’ai pris la décision finale de me porter candidat à la présidence et ma liste portera des noms familiers, mais je j’envisage également d’inscrire de nouveaux noms ».
Une volonté de retour aux affaires du football local qui n’a pas encore été commentée au Caire. Il faut rappeler qu’après la déroute des Pharaons lors de la CAN 2019 organisée sur les bords du Nil, Abou Rida et son bureau exécutif avaient été poussés à al démission par les autorités du pays. Dans la foulée, le bureau du Conseil de la FIFA avait désigné un comité de normalisation formé de cinq membres et présidé par Amr El-Ghanainy,un membre du CA du Zamalek. Le comité a jusqu’au 31 juillet prochain pour organiser l’élection présidentielle . Il reste à savoir si cet intérim sera ou pas retardé par la pandémie du coronavirus qui a gelé la plupart des activités dans le pays.
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