En Egypte, à heure de la pandémie et du confinement, le gouvernement semble dire qu’il a d’autres préoccupations plus urgentes que de protéger le monde du sport professionnel. Il estime au contraire que pour lui c’est l’occasion de dégainer l’arme de la taxation. C’est ainsi que Le parlement a approuvé en début de semaine un projet de loi imposant des «frais de développement financier» aux contrats liés à l’achat, à la vente, au prêt ou au renouvellement des contrats des athlètes et entraîneurs égyptiens ou étrangers. Les acteurs du sport professionnel à commencer par le football devront passer à la caisse à chaque transaction.
En effet, la nouvelle loi stipule qu’une redevance de 3% sera retenue sur les contrats inférieurs à 1 million de livres égyptiennes (EGP* ) soit 60 000 euros et de 4,5% sur les contrats allant de 1 à 2 millions EGP. Elle sera de 6% sur les contrats d’une valeur de 2 à 3 millions EGP, de 7,5% sur les contrats d’une valeur de 3 millions à 5 millions EGP , de 9% sur les contrats d’une valeur supérieure à 5 millions EGP et même de 10% sur les contrats d’une valeur supérieure à 10 millions EGP. Dans une déclaration devant les députés le ministre des Finances, Mohamed Maait qu’il n’avait pas de « baguette magique » et que son devoir et de trouver les ressources financière qui ne sont pas « un nouveau fardeau pour les citoyens ordinaires ». On ne sera pas surpris si le mercato de la Premier League égyptienne se montre sage cet été.
* Un euro est égal selon les cours du change à 17 livres égyptiennes
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