Carlos Queiroz est très cetainement un excellent entraîneur mais il montre deouis son arrivée à la tête de l’équipe nationale égyptienne qu’il est aussi un excellent pédagogue doublé d’un vrai communicant. Après trois succès lors de ses trois premiers matches sur la banc technique dont deux face à la Libye (1-0, 3-0) en compétition officielle, le Portugais sent l’enthousiasme monter chez les onservateurs et le grand public égyptien.
Alors, pour faire baisser la pression qui peut monter vite et très haut au pays des Pyramides, il fait tout pour ne pas tirer la couverture à lui en mettant ses joueurs au centre de la lumière voire en rappelant qu’il y avait tout de même déjà quelque chose de bon avant lui. Il veut également que ses hommes restent hautement mobilisés : «Je félicite mes joueurs pour leur performance et aussi pour avoir déployé la stratégie du coach, a-t-il confie en conférence de presse, nous méritions un plus gros score et nous voulons rester les leaders du groupe jusqu’à la fin des éliminatoires. Nous avons encore beaucoup de travail à faire pour atteindre la performance parfaite. Nous avons gagné dans les deux matches, marqué de nombreux buts et joué un bon football. Notre défi est maintenant de nous améliorer. Je n’ai pas fait de magie avec l’équipe égyptienne. L’esprit de victoire existait déjà dans le cœur des joueurs. Ils sont devenus libres à l’intérieur du terrain et ils ont commencé à s’amuser à la fois à l’entraînement et aux matchs, ce qui leur a donné plus de liberté pour s’exprimer ».
N’empêche, les Pharaons ont quasiment assuré leur qualification pour les barrages prévus au printemps 2022 et qui désigneront les cinq représentants du coninent africaine au Mondial du Qatar. Les coéquipiers de Mohamed Salah n’ont plus besoin que d’un point pour crier victoires. Qu’ils peuvent pendre chez eux lorqu’ils recevront le Gabon ou lors de leur déplacement à Luanda piur affronter l’Angola en novembre prochain.
@Cheikh Mabele