Un mois à peine après son arrivée en Italie en provenance de Chelsea, l’Egyptien s’est parfaitement adapté à son nouvel environnement et empile les buts pour la Fiorentina. Le bonheur serait-il dans le prêt ?
Ne boudons pas notre plaisir : c’est forcément une grande fierté à @2022mag.com de voir Mohamed Salah briller de mille feux après qu’il ait dû ronger son frein pendant tout l’automne du côté de Londres où il n’avait pas la confiance de son entraîneur. Le talent du jeune Egyptien est indéniable, encore fallait-il qu’un club européen ait envie de lui tendre la main.
Chelsea devait lui permettre, après les Suisse de Bâle, de prendre une dimension supérieure mais les Blues se sont refusés à lui. A moins qu’il n’ait pas su convaincre le staff qu’il avait les qualités pour être plus (et mieux) qu’un remplaçant…
Quelle meilleure réponse adressée à Chelsea que celle de Mohamed Salah à son ancien club ? Arrivé à la toute fin du mercato d’hiver à la Fiorentina (Serie A), l’ancien joueur du FC Bâle paraît tout simplement avoir retrouvé la forme et la confiance qui étaient les siennes avant de s’engager à Chelsea à l’hiver 2013-14.
Les chiffres que se sont procurés nos confrères de KingFut sont d’ailleurs plus qu’éloquents : 7 apparitions sous le maillot de la Viola dont 4 titularisations, 6 buts (3 en Serie A) et une passe décisive ; 87% d’efficacité à la passe.
Outre le fait que son doublé jeudi soir en Coupe d’Italie ait permis de dominer la Juventus (2-1) en demi-finale aller, elle a mis fin à deux ans d’invincibilité des Bianconeri chez eux (47 matches).
Avant de rejoindre la Fiorentina, songez que Salah n’était apparu que trois fois cette saison avec Chelsea pour un total cumulé de 30 minutes (10 matches, 2 buts en 2013-14). Forcément, certains s’étaient interrogés sur les promesses affichées par l’Egyptien, ignoré pendant la majeure partie de la saison par José Mourinho.
A l’arrivée, Mohamed Salah pourrait bien réaliser sa meilleure demi-saison depuis qu’il a rejoint l’Europe, et effacer des statistiques ses 18 mois à Bâle (47 matches,9 buts).
A la Fiorentina, Daniele Pradè, le directeur technique, s’est enflammé après le but victorieux de l’Egyptien contre l’Inter dimanche passé. Et Montella, son coach, a parlé « d’état de grâce » pour qualifier ses performances du moment. Et la semaine passée encore, Salah avait marqué en Ligue Europa contre Tottenham (2-0). Bilan : quatre buts en une semaine ! Alors, surchauffe ?
Evidemment, ce regain de forme ne peut que redonner espoir aux supporters égyptiens qui ne jurent que par son talent, et qui savent combien Salah peut apporter à l’équipe nationale. Ce fut le cas pendant la campagne éliminatoire de la CAN 2015.
A trois points seulement de Naples et du podium, la Viola (5e) du coach Vincenzo Montella peut se féliciter de ce recrutement qui porte ses fruits. Salah est déjà le troisième buteur florentin derrière le Sénégalais Khouma Babacar (7 buts) et l’Argentin Gonzalo Rodriguez (4). Et ce n’est pas sans doute fini…
@Samir Farasha