L’élection présidentielle de la Confédération africaine e football (CAF) est prévu dans la troisième semaine du mois de mars 2021. A quelques encablures de cet événement on ne se sait toujours pas si Ahmad Ahmad, le titulaire du fauteuil, compte se présenter à un deuxième mandat ou pas. Et l’entretien qu’il a accordé à la BBC Sport Africain n’a pas levé le voile puisque le Malgache affirme y « penser sans trip y penser ». On peut s’attendre à tout avec Ahmad surtout si l’on se rappelle que pour lors de son élection en 2017, il avait laissé planer le doute sur sa candidature jusqu’à la dernière minute alors qu’il avait mené une campagne active et rameuté ses soutiens des mois durant. un vrai travail de fond underground.
Pour le moment, un seul concurrent s’est à semi-déclaré. En l’occurrence Hani Abo Rida, l’ancien président de la Fédération égyptienne et toujours membre du comité exécutif de la CAF. L’Egyptien dit qu’il n’irait pas si Ahmad décide de se représenter. Dans le même entretien, le boss de l’Institution faîtière du football continental a évoqué particulièrement les actions menées durant cette période particulière marquée par la pandémie du coronavirus et la paralysie de toutes les activités sportives avec les conséquences économiques que l’on sait.Comme il s’est exprimé sur le fameux rapport de la FIFA qui était la conclusion de six mois d’une « mise sous tutelle de la CAF » par la FIFA. Une mise sous le boisseau qui ne disait pas son nom. Extraits
Consulter, son mode de fonctionnement . « Je continue de suivre les conseils de toutes les parties prenantes du football africain. Une fois que c’est fait, je pourrai dire si j’y vais ou non.Je n’occupe pas cette fonction par ambition personnelle. Je le fais beaucoup plus par motivation collective et actuellement, même si j’y pense un peu, je ne veux pas trop y penser ».
Concentré sur l’actualité brûlante « Je préfère mettre mon énergie dans les obligations auxquelles la CAF doit faire face ces jours-ci, qui sont très urgentes. Beaucoup de choses doivent être réalisées. Nous faisons un effort pour stabiliser nos finances à la Confédération mais en même temps, nous aidons considérablement les Associations. Nous avons décidé de donner 300 000 $ à chacune entre elles, ce qui implique un engagement énorme de la part de la CAF soit 16,2 millions de dollars, mais c’est une obligation. Nous devons investir pour pouvoir espérer augmenter les revenus futurs ».
Mise en avant de son expérience des affaires publiques. « Je suis peut-être le seul président d’une Confédération à avoir une réelle expérience de la gestion des affaires publiques. J’étais dans un gouvernement, dans un Sénat, et ce sont peut-être ces expériences qui m’ont poussé à toujours regarder vers la plus grande organisation et à collaborer avec elle.
Les suite à donner au rapport de la FIFA. » Lorsque nous avons analysé le document de la Fifa, nous sommes passés à 120 points ( ndlr le rapport Fifa en préconisait 100) plus ou moins – et aujourd’hui, Caf est ouvert. Nous n’avons besoin que de valider certains points qui nécessitent l’approbation du Congrès.En décembre, des décisions importantes seront prises. Cependant, toutes ne seront pas prises, car certains changements concernent le président et en décembre nous serons à la veille des élections présidentielles. Nous ne scellerons donc pas ces changements pour éviter qu’ils ne soient interprétés comme un moyen de fermer la porte à d’autres candidats. Sur ce point, le nouveau président pourra décider s’il souhaite modifier les clauses statutaires. »
@Cheikh Mabele