Battus par le Japon (0-2) un adversaire direct dans la course à la qualification au Mondial 2018, les Emiratis ont la « chance » de ne pas avoir le temps de gamberger. Ils doivent en effet, dès mardi, essayer de se rattraper en ramenant un bon résultat de Sydney où ils affronteront l’Australie.
C’est aussi l’occasion pour le sélectionneur Mahdi Ali de sauver son poste si cela est encore possible.En tout, le patron de la barre technique a encore le soutien de son groupe et particulièrement celui de son milieu offensif et capitaine Ismail Matar: « C’est à la Fédération de décider ( ndlr, du sort du sélectionneur), mais aujourd’hui notre entraîneur est avec nous et nous devons affronter les problèmes ensemble. Nous devons nous concentrer sur le prochain match ensemble et c’est tout. Nous le serons jusqu’au dernier jour ». Matar (115 sélections) sait que la meilleure façon de voler au secours de l’entraîneur est de se montrer efficaces à Sydney: » On sait que l’équipe australienne n’est pas un adversaire facile à affronter, a-t-il ajouté, mais elle vient d’être accroché par l’Irak (1-1), c’est donc une bonne occasion pour nous de saisir notre chance.Ils jouent à la maison et ils doivent gagner, mais je pense que nous avons la chance de faire un bon résultat ».
Quatrièmes du groupe B derrière l’Arabie Saoudite, le Japon et l’Australie, les coéquipiers du buteur Ali Mabkhout restent encore en vie et peuvent au moins accrocher la troisième place qualificative ppur le barrage. A condition de revenir au moins avec un point de leur long voyage aux Antipodes.
@Cheikh Mabele