Etre le fils de… n’est pas une sinécure. Et ce quel que soit le domaine d’activité. Surtout lorsqu’on marche sur les traces du père dans la même profession. Enzo Zidane, 22 ans, en sait quelque chose. Transféré l’hiver dernier au Deportivo Alavès au Lausanne Sports, il vient d’être prêté par le club suisse au Rayo Majadahonda, une formation de division 2 espagnole.La carrière professionnelle commencée il y a quatre ans est cahotique, malgré le talent qui est prêté au milieu de terrain fils du Ballon d’Or 1998.
En fait, le jeune Madrilène est toujours sous la pression d’un nom lourd à porter : « La pression, je l’ai depuis que je suis petit et ce sera toujours comme ça, ça ne va pas changer, mais j’essaie d’en faire abstraction et de me concentrer pour être le meilleur Enzo possible, a-t-il confié au quotidien ibérique Marca, Les gens te comparent, te critiquent, veulent plus de toi, disent que tu es ici parce que tu es le fils de quelqu’un… D’autres vous critiqueront pour d’autres choses, mais j’essaie de ne pas penser ça. Le plus important est que ma famille soit fière de moi. Je pense seulement à grandir comme Enzo et rien d’autre ».
Si Zidane qui vient de quitter le banc du Real Madrid au fait de sa gloire évoque rarement la situation de son fils, il doit néanmoins être fier de le voir assumer sa carrière en solo. Hormis les 78 matches disputés avec l’équipe réserve du Real, le natif de Bordeaux n’a disputé que 24 matches avec les deux clubs pros où il est passé. Loin des projecteurs encore et toujours braqués sur un papa hier immense joueur et aujourd’hui puissant entraîneur
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