L’entraîneur de l’ ES Sahel Faouzi Benzarti, 65 ans, a pris une position ferme concernant le sujet de la présence des entraîneurs étrangers à la tête des clubs tunisiens. Pour ce faire, il a cité l’exemple des Sang et Or: “ A l’ES Tunis, Ben Yahia était arrivé dans une situation difficile, il a fait de bons résultats, a-t-il affirmé au micro de “Stade Attounseya », une émission télé très courue, celui qui lui a succédé a trouvé une équipe renforcée et il s’est même permis de reposer Ndjeng, Darragi et d’autres joueurs.” Le coach de Sousse a conclu de façon tranchée: “Personnellement, je suis contre le changement d’entraineurs et contre les recrutements de coaches étrangers. Pour moi, c’est une solution de facilité pour les dirigeants des club ». Une déclaration un peu dure à défendre lorsqu’on sait que son auteur est annoncé partant pour diriger la saison prochaine une deuxième fois le Raja de Casablanca et qu’il a déjà entraîné en Libye et aux Emirats arabes unis (Sharjah SC). On est tous l’étranger de quelqu’un d’autre.
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