Au Maghreb, et en Algérie particulier, les entraîneurs tombent comme des feuilles mortes dès le début de l’automne.Le denier en date, Rachid Taoussi, est un coach qui a mené son équipe, l’Entente Sportive de Sétif en l’occurence, en demi-finale de la Ligue des champions.
Les CDD sont de plus en plus courts dans le monde du football. Comme il le déclare, le technicien marocain n’a pas lâché la barre aussi facilement, mais il a fini par s’y résoudre: « Je ne suis pas de ceux qui préfèrent la fuite en avant, lorsque les résultats sont négatifs, j’assume mes responsabilités jusqu’au bout, a-t-il confié au quotidien algérois Liberté au lendemain de son remerciement par les dirigeants des Aigles Noirs,toutefois, j’ai senti que la confiance a été rompue avec l’équipe dirigeante. Ils ont pris la décision de se séparer de Taoussi. Je respecte leur décision. En tout cas, c’est une séparation à l’amiable. Je souhaite toute la réussite à cette équipe de Sétif qui renferme des joueurs de talent ».
De son côté, le club des hauts plateaux algériens a justifié sa décision en estimant en quelque sorte que le coach n’avait plus de solution dans la besace :“Je pense qu’on a atteint les limites de notre patience, on ne peut plus supporter ces contre-performances que l’entraîneur n’arrive plus à expliquer. La défaite de ce mercredi face au MO Béjaia est intolérable, on pouvait revenir au moins avec un match nul, mais l’équipe a de nouveau sombré. Lors de notre réunion de dimanche avec Taoussi, il était incapable de nous fournir la moindre raison sur ce net recul des résultats de l’Entente ». Il reste à savoir si l’ESS sera capable de trouver l’oiseau rare capable de tenir plus cinq mois aux affaires.
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