Le « Judas » marocain, comme a surnommé Rachid Taoussi une partie des médias spécialisés de son pays, a promis, tenu et frappé un grand coup en qualifiant l’ES Sétif pour le dernier carré de la Ligue des champions au détriment du WA Casablanca en terre chérifienne. Et cela a comme l’air d’une douce revanche pour l’ancien sélectionneur des Lions de l’Atlas qui estime que les entraîneurs marocains ne sont pas considérés à leur juste valeur dans leur propre pays. «Je suis fier d’être marocain, a-t-il commencé par dire lors de la conférence de presse au lendemain du match, je respecte beaucoup le WAC et ses supporters. Ce n’est pas facile pour n’importe qui de venir ici et réussir une telle performance ».
Avant de lancer une gentille pique; « C’est en outre une démonstration pour ceux qui ne cessent de critiquer les compétences des entraîneurs marocains. Je suis aux anges ». Mais ego mis à part, le natif de Six Kacem, 59 ans, qui n’avait jamais atteint ce niveau de la compétition le la LDC avec un autre club – il a remporté la Coupe de la Confédération avec le Maghreb e Fès en 2011 – ne veut pas s’arrêter en si bon chemin: » Le plus important pour nous maintenant, c’est de penser à aller encore plus loin dans cette compétition, c’est-à-dire atteindre la finale. Il nous reste une étape à passer. On va donner le meilleur de nous-mêmes pour aller jusqu’au bout. À Sétif, je suis chez moi et tout le monde me respecte. J’ai la confiance totale des dirigeants, à leur tête le président Hassan Hamar, ainsi que des supporters ». La prochaine montagne, Al Ahly du Caire, s’annonce au moins aussi compliquée à gravir que celle franchie c avec succès vendredi à Casablanca .
@Chekh Mabele