ES Tunis – Al Ahly, 1-2. L’ES Tunis était prévenue qu’Al Ahly est formation redoutable à l’extérieur. Mais en l’occurence la leçon d’un passé récent n’a pas été retenue. Comme lors de la finale de la Ligue des champions 2012, les Red Devils ont imposé leur loi aux Sang et Or à Radès les privant d’une place dans le dernier carré. L’excellent match nul (2-2) ramené d’Alexandrie n’a donc servi à rien. Dans un match où les Egyptiens ne ce sont jamais laissé conter, c’est pourtant l’Espérance qui ouvre le score sur penalty transformé par Taha Yassine Khenissi à cinq minutes de la pause.
Un avantage de courte durée puisque les protégés de Hossam El-Badry n’ont attendu que cinq minutes dans la deuxième période pour égaliser par Ali Maaloul suite à une faute de main du gardien Moez Ben Chrifia. Un tournant décisif. Car la suite va être globalement à l’avantage des octuples champions d’Afrique. Notamment lorsque le jeune Nigérian Junior Ajayi a doublé la mise sur une passe décisive d’Ali Maaloul. L’ancien défenseur du CS Sfaxien, qui avait rejoint Al Ahly il y a un an, a été clairement le bourreau de ses compatriotes. Malgré cinq minutes de temps additionnel décrétées par l’arbitre Neant Alioum, Al Ahly a tenu son score et une qualification méritée pour les demi-finales. Hossam El-Badry avait raison de dire que son équipe avait les moyens de valider son billet dans la capitale tunisienne.
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Les équipes
ES Tunis : Moez Ben Cherifia, Khalil Chammam, Chamseddine Dhaoudi, Ali Machani, Iheb Mbarki, Franck Kom (Ferjani Sassi, 66′), Fousseny Coulibaly, Ghailane Chaalali, Anice Badri (Fakhredin Ben Youssef, 74′), Saad Beguir et Taha Yassine Khenissi. Entraîneur: Faouzi Benzarti
Al Ahly: Sherif Ekramy, Ali Maaloul, Rami Rabia, Mohamed Naguib, Ahmed Fathi, Hossam Ashour, Amr El-Sulaya, Walid Soliman (Hesham Mohamed, 82′), Abdallah El-Said, Moemen Zakareya (Junior Ajayi, 47′), Walid Azaro (Mohamed Hani, 90′). Entraîneur : Hossam El-Badry.