Le nouvel homme fort du banc de l’Espérance de Tunis, Radhi Jaïdi, a remporté son premier trophée sous les couleurs Sang et Or en matant le CS Sfaxien en Supercoupe de Tunisie. Mais le natif de Gabès ne s’enflamme pas, comme il n’a pas tremblé après l’échec face à l’US Monastir une semaine plus tôt.
Par contre, il mesure le travail qu’il reste à faire pour transformer le champion en titre en machine infernale: “ Ce sacre acquis aux dépens du CS Sfaxien n’était pas une mission facile, notamment, après celui perdu samedi dernier, a confié en conférence à l’issue du match l’ancien entraîneur adjoin deu Cercle Bruges, beaucoup de travail nous attend encore pour les prochains jours, afin que l’équipe soit en mesure de jouer des titres quelle que soient les situations dans lesquelles elle pourrait se trouver. La préparation de ce match était difficile après la défaite précédente et l’accent à été surtout mise sur le volet tactique en vue de palier aux lacunes constatées et les absences dues aux blessures. La confrontation de ce samedi était plus laborieuse que celle de samedi d’avant eu égard à la qualité technique des joueurs d’en face qui ont par moments malmenés les notres et se sont procurés beaucoup d’occasions dangereuses”.La mission s’annonce d’autant difficile que les fans du club de Tab souika auront naturellement tendance à faire comparaison avec le bilan exceptionnel laissé en trois saisons par son prédécesseur Chaabane Mouine : deux ligues des champions (2018 et 2019), trois totres de champion de Tunisie ( 2019, 2020 et 2021).
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